un peu d'histoire...
Pour s’immerger dans l’histoire de l’ostéopathie, il faut être un peu amateur de western.
Parce que l’ostéopathie commence… au far West. Les cowboys, les indiens, les grandes plaines désertes à perte de vue. C’est la conquête de l’ouest, la ruée vers l’or, Butch Cassidy , les frères Dalton et… Andrew Taylor Still. (photo)
A.T Still n’est pas un cowboy, pas un bandit non plus. Il est le fondateur de l’ostéopathie.
C’est un médecin qui voit trois de ses enfants mourir brutalement de méningites cérébrospinale et qui , travaillé par le chagrin, ne va avoir de cesse de chercher à changer les fondements de la médecine de l’époque, que l’on appelait « la médecine héroïque ».
Cette dernière, basée sur les saignées, les purges avec des doses massives de calomel et de protochlorure de mercure, ne donnent aucun résultat convaincant, quand elle ne fait pas de dégâts plus importants que les maladies qu’elle cherche à soigner. Les médecins, impuissants, commencent à utiliser des drogues qui induisent des états de dépendance: cocaïne, opium et alcool.
Face à cela, un nombre croissant de médecins de la fin du 19e siècle conseillent un retour à des thérapeutiques anciennes faisant confiance au pouvoir de la nature, et donc au corps humain.
Still est un homme de son temps. Il vit au contact d’une nature sur laquelle l’homme n’a pas encore laissé son empreinte. Il passe des heures à observer cette nature sauvage; chasseur, il étudie inlassablement la structure des tissus organiques sur le gibier qu’il chasse. Génial inventeur à l’intuition aiguisée, il met peu à peu en place les fondements d’une nouvelle médecine, jusqu’à ce jour du 22 juin 1874, où l’histoire nous dit que Andrew Taylor Still inventa l’ostéopathie.